lundi 27 juillet 2009

Encore une autre manipulation de la France

Tibéhirine-Karachi-Bouaké : quel rapport ?

Avons-nous tort de ne pas y regarder de plus près ? En France actuellement, chiraquiens et sarkozystes semblent laver le linge sale des affaires diplomatiques de la droite par révélations médiatiques et offensives judiciaires interposées. Deux affaires sont au centre des polémiques.
La première concerne l'attentat du 8 mai 2002 sur un chantier géré par la Direction des Constructions Navales (DCN) française à Karachi (Pakistan), qui a coûté la vie à quatorze personnes, dont onze ingénieurs et techniciens hexagonaux. De toute évidence, dès le départ, les "milieux autorisés" savaient que cet attentat était le fruit de la "vengeance" de barons pakistanais. Des pontes furieux parce qu'un pacte de corruption liant les deux pays dans le cadre d'un marché de vente d'armes d'une valeur de 950 millions de dollars, signé le 2 septembre 1994, n'ait pas été respecté par Paris - les "chiraquiens", après avoir gagné la bataille électorale en 1995, avaient remis en cause le "deal" pour empêcher les balladuriens, groupe dont faisait partie Nicolas Sarkozy, de "manger". Malgré les évidences et les témoignages de spécialistes américains de la sécurité, une gigantesque machine à manipuler s'était mise en branle pour accuser Al-Qaeda de l'attentat. Complaisante, la justice française s'est laissée manipuler, acceptant de ne lire que des documents largement amputés, notamment en raison de "clauses secrètes". Toute la France a entériné un mensonge. Jusqu'à ce que, ces dernières semaines, des "révélations" remettent la déplaisante vérité au goût du jour - les ingénieurs et techniciens français ont payé le prix de la passion de leurs responsables administratifs et politiques pour les dessous-de-table et de contradictions entre groupes antagonistes se fichant absolument de l'intérêt national.
La deuxième affaire concerne le massacre de sept moines français à Tibéhirine (Algérie) en mai 1996. Jusqu'à des récentes révélations d'un général à la retraite affirmant que ces religieux avaient été victimes d'une bavure de l'armée algérienne, la raison d'Etat avait sanctuarisé la thèse d'un massacre perpétré par les Groupes Islamiques Armés (GIA). L'Etat français avait classé les témoignages allant dans le sens contraire "secret défense"... au nom de la lutte contre l'ennemi islamiste et de la raison d'Etat.
Aujourd'hui, les analystes français considèrent que la "révélation" sur l'Algérie est une réponse des balladuriens/sarkozystes, qui auraient tout à perdre d'un déballage public sur l'attentat au Pakistan, qui serait en train d'être orchestré par les chiraquiens/villepinistes.
Toutes ces histoires sordides m'intriguent et m'intéressent parce qu'elles nous renseignent sur la "culture" de la nomenklatura française et sur l'étendue de ses tendances manipulatoires. Ces histoires me font penser à l'affaire du bombardement du camp français de Bouaké, qui aurait coûté la vie à 9 soldats français et a conduit à une guerre franco-ivoirienne dans les rues d'Abidjan.


En Côte d'Ivoire comme au Pakistan, des sordides intérêts mesquins se confondaient avec l'intérêt national de la France. Qui ignore que durant longtemps, des fonds occultes ont circulé entre Paris et Abidjan, et que ces fonds ont financé la carrière politique de responsables français de très haut niveau, trop impliqués dans les affaires internes de leur ancienne colonie pour rester raisonnables ?

A Bouaké comme à Tibéhirine, les corps des victimes françaises sont soustraits à l'autopsie et aux regards des médecins légistes. Dans le cas ivoirien, le pouvoir français a affirmé que les corps des victimes étaient trop amochés pour faire l'objet d'une autopsie, et même pour être vus par leurs parents, ce qui a rendu possible l'interversion de deux corps. Dans le cas algérien, on n'a retrouvé que les têtes - parce que les corps auraient démenti la version officielle, affirment les tenants de la thèse de la "bavure" de l'armée régulière - et le pouvoir français a fait pression sur le clergé pour que cette vérité essentielle ne soit pas révélée, après avoir tenté d'ensevelir les corps sans les montrer à qui que ce soit.
Dans les trois cas, on constate que le secret défense est instrumentalisé d'une drôle de manière, qui entrave toujours la manifestation de la vérité. Comme s'il s'agissait moins de protéger l'Etat que de protéger des serviteurs de l'Etat jouant aux apprentis-sorciers à l'étranger.
Après Karachi et Tibéhirine, on n'a plus le droit de considérer la version officielle française des événements de novembre 2004 en Côte d'Ivoire comme une vérité d'Evangile. On a plus que jamais le devoir de s'interroger sur les documents camouflés par le ministère français de la Défense. Surtout quand de nombreux éléments nous poussent à des interrogations légitimes.
Au fait, pourquoi Nicolas Sarkozy est-il favorable à la déclassification dans le cas algérien et maintient-il l'omerta et le secret défense dans le cas ivoirien - notamment à propos du rapport de fin de mission de Gildas Le Lidec, ambassadeur français à Abidjan en novembre 2004 ? Parce que "sa" chiraquienne - Michèle Alliot-Marie - serait éclaboussée ?

15:21 Publié dans Barbouzes et Dépendances

Encore la france et ses manipulations

Bonjour Chers Amis, vous qui êtes debout pour la Dignité de l'Afrique.

Voici une réflexion de notre frère DINDE Fernand AGBO inspirée de la dernière manipulation de la France. Je pense qu'elle est intéressante pour tous ceux qui veulent comprendre l'état d'âme de la France. Bonne lecture

jeudi, 23 juillet 2009
AFFAIRE KIEFFER : ET REVOICI LE CHIFFON ROUGE DE LA FRANCE!


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Hier, mercredi 22 juillet 2009, à 18h, la chaîne française France 24 a relayé un reportage de France 3 dans lequel un prétendu nouveau témoin dans l’affaire Guy-André KIEFFER, du nom d’Alain GOSSE, fait des révélations sur la mort du susnommé : Selon celui qui se fait appeler Major Alain GOSSE, Guy-André KIEFFER aurait subi un interrogatoire à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, au Plateau, dans une petite salle au sous-sol qui se présenterait comme une sorte de cellule de garde à vue.

Il y aurait été interrogé alors par le Commandant Séka Séka, garde de corps de Mme Simone GBAGBO, le Capitaine Tony Oulaï (aujourd’hui incarcéré en France, dans le cadre de cette même affaire) et Monsieur Baï, garde de corps du Président Laurent GBAGBO, sur son intérêt pour le cacao ivoirien et ses investigations relatives aux armes de guerre achetées par l’Etat de Côte d’Ivoire. Après cet interrogatoire, il aurait été emmené dans un lieu inconnu où une bavure aurait causé sa mort par balle.

La journaliste Berggraf qui présentait cette édition du journal interroge, par la suite, Maître Rodrigue Dadjé, Avocat de Mme Simone GBAGBO, en direct, pour qu’il se prononce sur l’élément de la chaîne France 3. Il est très clair : Ce monsieur qui se fait passer pour un soldat de l’armée ivoirienne n’en est, en fait, pas un. Mieux, c’est un burkinabé. Il rejette entièrement le témoignage du prétendu gendarme ivoirien et relève les contradictions voire les incongruités entre les thèses de Tony Oulaï et du nouveau témoin. Il souligne le fait que les enquêtes actuelles sur ce dossier sont en bonne voie et qu’il déplore que chaque fois que l’on approche de l’éclatement de la vérité, il faille que de nouveaux témoins soient exhibés pour déjeter l’opinion public sur des questions moins importantes, avant d’indiquer la totale sérénité de Mme Simone GBAGBO relativement à ce nouvel élément dans l’enquête (qui n’en est pas, en fait, un) et de passer, de façon tout à fait inopinée, la parole au Commandant Séka Séka, en direct, prenant ainsi de cours l’animatrice de l’édition du journal de 18h.

Le Commandant Séka Séka, invité inattendu (et peut-être indésirable), souligne d’entrée de jeu qu’il ne devait, en principe, pas intervenir en direct sur ce dossier mais s’y astreint pour avoir été nommément cité dans le reportage de France 3. Il met tout de suite en pièce le témoignage fallacieux du vrai faux témoin en déclinant entièrement sa véritable identité : Zinsonni Nobila Paul. Un burkinabé, né au Burkina Faso, dans une ville burkinabé, de père et de mère burkinabé, avec un patronyme parfaitement burkinabé. Le faux témoin est démasqué et ce d’autant plus que tout soldat ivoirien qu’il dit être, il rabat son béret militaire sur la droite alors qu’en Côte d’Ivoire, le béret se rabat sur la gauche. Cela est totalement inconcevable pour une personne qui se réclame de l’armée ivoirienne. Un tel individu ne peut donc aucunement être exhibé comme un militaire ivoirien travaillant à la Présidence de la République, témoin des circonstances de la mort du journaliste-homme d’affaires français Guy-André KIEFFER.

Cette intrusion ébranle un tantinet la journaliste Berggraf et peut-être même toute la rédaction du journal de France 24. Pour preuve, à 18 heures 30, l’intervention caustique du Commandant Séka Séka est retirée de la nouvelle édition du journal et à 19h, un certain HUART, invité de cette autre édition, fait un raccourci incroyable en affirmant que ce nouveau témoignage jettera certainement le discrédit sur le régime GBAGBO. Très révélateur !
Etait-ce la vérité que recherchait France 24 en relayant cet élément de France 3 et en invitant un commentateur si peu sérieux ou le marquage des esprits par un nouveau témoignage discréditant l’entourage de Mme GBAGBO et donc Mme GBAGBO elle-même, et par ricochet, son époux le Président GBAGBO ? Sûrement pas !

Par cette manœuvre inconsidérée derrière laquelle se trouvent incontestablement les autorités françaises, il s’agit une fois de plus de jeter l’anathème sur le régime ivoirien et de présenter indirectement le candidat GBAGBO, à l’approche des élections présidentielles de novembre 2009 pour lesquelles tous les sondages le donnent gagnant (même ceux commandités par ces adversaires), comme un personnage infréquentable et peu recommandable, de sorte à justifier devant l’opinion internationale tous les coups bas en préparation par la France contre la Côte d’Ivoire.

Décidément, Nicolas SARKOZY ne fait plus de scrupules pour positionner voire imposer son poulain Alassane Ouattara, en Côte d’Ivoire, après avoir diabolisé et quasiment présenté comme un vil personnage le Président GBAGBO, aux obsèques d’Omar BONGO, et récemment Henri Konan BEDIE. Si cela ne s’appelle pas ’’choisir son candidat’’, je donne ma langue au chat !

La presse nous a rapporté, antérieurement, que selon l’épouse ghanéenne de KIEFFER, trois jours après la disparition et, certainement, la mort de son conjoint, deux individus de race blanche ont débarqué à leur domicile et ont mis la maison sens dessus dessous, à la recherche d’un mystérieux document. Surpris de la trouver à son domicile, ils lui ont intimé l’ordre de rentrer chez elle, au Ghana, si elle tenait à sa vie.

D’où vient-il donc que l’Elysée s’escrime à imputer la disparition de cet homme d’affaires-journaliste français qui a mal goupillé son ’’business’’ au régime ivoirien ?
De deux choses l’une : Soit KIEFFER est vraiment mort et certainement pas entre les mains du régime ivoirien (c’est une absolue certitude), soit il se la coule douce sur une île paradisiaque, aux frais de l’Elysée, de sorte que sa prétendue mort serve de chiffon rouge contre le régime GBAGBO (si on peut encore appeler ’’régime’’ ce panier à crabe qu’est le gouvernement ivoirien).

Au moins une chose est sûre : Ces turpitudes de la France contre la Côte d’Ivoire, y compris la dernière bavure de SARKOZY depuis le consulat de France à New York (sans les Casques Bleus, j’aurais fait le nettoyage en Côte d’Ivoire), nous indiquent, on ne peut plus clairement, qu’on veut la peau de GBAGBO et que les mois à venir ne seront pas de tout repos pour nous, peuple ivoirien. Mais un peuple digne ne se laisse pas plier comme une feuille de papier. Nous reprochons mille et une choses à GBAGBO, certes, mais il est le seul qui ne vendra pas l’âme de la Côte d’Ivoire à la France. Il représente, pour nous, le moindre mal et s’il doit être évincé du pouvoir, qu’il le soit par les urnes et pas autrement ! Que ceux qui manoeuvrent en eaux troubles se le tiennent pour dit ! Salut !


DINDE Fernand AGBO