lundi 21 décembre 2009

Les Européens sont-ils les introducteurs de la civilisation en Afrique noire ?

Lettre ouverte à la croyance populaire européenne qui soutient cette ineptie !


Madame, Monsieur,

Vous êtes nombreux à penser que la traite et la colonisation ont eu pour heureuse issue, l’introduction des rudiments de la civilisation en Afrique noire (sic). Puis-je d’ailleurs vous en vouloir de croire que les Européens qui débarquèrent sur le continent africain ne rencontrèrent que des sauvages sanguinaires ? En fait, tout a été entrepris, au mépris de la vérité historique, pour que vous ayez cette opinion.
Ainsi, si on tient compte des manuels et des documentaires diffusés en occident, les peuples africains n’auraient eu, à travers les âges, que la hutte pour modèle d’habitation. Il s’agit pour les tenants de cette idéologie, de ternir l’image des personnes d’ascendance africaine en maintenant vivaces les idées héritées de l’époque coloniale.


LA HUTTE, SEUL TYPE D’HABITAT VISIBLE DANS LES DOCUMENTAIRES.


En fait, depuis l’époque des Lumières, les personnes d’ascendance africaine, sont l’objet d’une campagne de désinformation historique dans le but de nuire d’une part à leur image et d’autre part, de justifier le colonialisme et son frère jumeau, le néo-colonialisme. Dès le XVIIIème siècle, les Gobineau, Hume, Kant, Renan et autres Hegel échafaudaient leurs pseudo-théories de l’infériorité des races humaines non blanches dans le but de justifier le maintient de la traite négrière européenne. "L’esclavage est le meilleur des moyens pour permettre aux africains d’accéder à la civilisation (sous-entendu occidentale)", disait-on. Vous en conviendrez de l’absurdité d’une telle déclaration qui fut pourtant reprise, même par les plus hautes autorités ecclésiastiques.

Arrachées à leur terre ancestrale ou terrorisées sur place, les personnes d’ascendance africaine furent la cible des missionnaires et autres enseignants coloniaux qui œuvrèrent pour leur inculquer ces pensées inhumaines dans le but de forcer leur capitulation et résignation. Une fois parents, ils ont consciemment ou non, transmis ces mêmes pensées néfastes à la génération suivante. Vous commencez donc à comprendre pourquoi aucune campagne actuelle contre le racisme ne s’attaque réellement aux fondements même du racisme.

Vous nous direz que vous ne faites que répéter les informations diffusées par les médias (radio, TV, presse...) qui soutiennent que la traite et la colonisation ont eu pour finalité d’introduire la civilisation en Afrique noire. Nous vous dirons alors que vous avez jusqu’ici entendu ce que nous appelons communément "la version du descendant de négriers européens". Mais avez-vous tendu ne serait-ce qu’une seule fois, l’oreille à la version des descendants des victimes ? Vous êtes-vous intéressés aux ouvrages des historiens africains, africains-caribéens ou africains-américains traitant de cette même question ? Malheureusement non ! Et vous pensez détenir la vérité historique ?

1- A la base, qui a civilisé qui ?
Telle est la première question qu’il convient de se poser car l’homme moderne (Homo Sapiens Sapiens) même à la base, est parti déjà d’Afrique noire. Mais si on examine à la loupe, les témoignages des anciens, on constate que ce que nous nommons la CIVILISATION est née en Afrique noire vers 3 200 avant J.C. avec l’unification de la Haute et de la Basse Egypte par un pharaon soudanais du nom de Narmer. Les anciens africains nous ont d’ailleurs laissé une magnifique sculpture en calcaire de son visage qui dévoile ses traits africains. Dès cette époque les éléments de la civilisation ont été matérialisés en Afrique (écriture (papier vient de papyrus), mathématique, architecture, médecine, etc.) et les Grecs qui vinrent très longtemps après, se sont contentés, soit de traduirent les textes scientifiques égyptiens en leur langue, soit d’étudier sous la direction des prêtres égyptiens (Pythagore a par exemple étudié les mathématiques pendant 22 ans en Afrique), soit de recevoir sur place, l’initiation à la civilisation.
Voyons ensemble, quelques déclarations de vos propres ancêtres qui confirment ces points.
« C’est ce qu’attestent unanimement les plus sages d’entre les Grecs. Solon, Thalès, Platon, Eudoxe, Pythagore et suivant quelques-uns, Lycurgue lui-même, qui voyagèrent en Egypte et y conférèrent avec les prêtres du pays. On dit qu’Eudoxe fut instruit par Conuphis de Memphis, Solon par Sonchis de saïs, Pythagore par Enuphis l’Héliopolitain" . Cette déclaration, nous la devons au grec Plutarque (50 - 125 après J. C.) dans son Traité sur Isis et Osiris. Au passage, nous le remercions de nous donner le nom des certains enseignants africains des savants grecs, "fut instruit par"...
Diodore de Sicile, nous dit encore à propos de Pythagore [1] :
"Pythagore a appris des Egyptiens sa doctrine sur la parole sacrée, la géométrie, les nombres et aussi la transmigration de l’âme qui passe en toute espèce animale".
Platon confirme enfin à propos de Thalès, qui fit partie des Septs Sages de la Grèce [2] :
"Thalès, fils d’Examyas, de Milet, Phénicien d’après Hérodote. Il porta le premier le nom de Sage. En effet, il trouva que l’éclipse du soleil provient de ce que la Lune lui fait écran ; il fut le premier Grec à découvrir la Petite Ourse, les solstices et la taille ainsi que la nature du soleil. L’eau est le principe des éléments. Il reçut en Egypte l’éducation des prêtres".
Si vous souhaitez découvrir plus d’une centaine de témoignages de ce type avec toutes les références (bien entendu), je vous invite à lire l’ouvrage : L’origine négro-africaine du savoir grec, Jean Philippe Omotunde, éd. Menaibuc [3].

2- Pourquoi cache-t-on les grands royaumes de l’Afrique impériales ?



VUE AERIENNE DU ROYAUME DE ZIMBABWE

C’est à vous que revient le privilège de trouver la réponse à cette question, moi, je vous donnerai les faits. Avant et pendant la conquête d’un territoire, on envoyait généralement des éclaireurs (voyageurs, explorateurs, militaires...) chargé de dresser l’état des lieux et d’observer l’ennemi. Nous disposons donc de bon nombre de rapports fait par ces observateurs européens de l’époque. Mais, faisons d’abord une mise au point avant de passer aux témoignages.
Je ne renie pas l’existence en Afrique de peuples qui selon vos critères arbitraires, seraient classés comme non civilisés à l’époque précoloniale. Mais je tiens à vous rappeler que les continents sur cette planète, ont toujours connu, peu importe l’époque, un niveau de développement très inégal entre tous les peuples qui y habitent. Mais, lorsqu’il s’agit de l’histoire de l’Europe, vos historiens ne retiennent que les civilisations les plus grandioses et les peuples européens non civilisés sont tout simplement ignorés.
Vis à vis de l’Afrique noire, l’exercice est inversé. On passe sous silence les civilisations les plus avancées et on sur-médiatise les quelques peuples les moins civilisés. Dans quel but ?



UNE DES PORTES D’ACCES DU ROYAUME DE ZIMBABWE

Le Bulletin de la Société de Géographie édité à Paris en 1837 dit ceci :
"Sur la rive gauche du fleuve Sénégal, on rencontre plus de Nègres sachant lire et écrire l’Arabe - qui est pour eux une langue morte et savante - que l’on trouverait dans nos campagnes de paysans (français) sachant lire et écrire".
Le testament de l’ethnologue allemand Léo Frobénius (1873-1938), auteur d’une douzaine d’expéditions en Afrique noire entre 1904 et 1935, résume parfaitement la problématique ( [1] :
"Lorsqu’ils (les navigateurs européens) arrivèrent dans la baie de Guinée et abordèrent à Vaïda, les capitaines furent fort étonnés de trouver des rues bien aménagées bordées sur une longueur de plusieurs lieues par deux rangées d’arbres : ils traversèrent pendant de longs jours une campagne couverte de champs magnifiques, habités par des hommes vêtus de costumes éclatants dont ils avaient tissé l’étoffe eux-mêmes ! Plus au sud, dans le Royaume du Congo, une foule grouillante habillée de soie et de velours, de grands Etats bien ordonnés et cela dans les moindres détails, des souverains puissants, des industries opulentes. Civilisés jusqu’à la moelle des os ! Et toute semblable était la condition des pays à la côte orientale, la Mozambique, par exemple".



VUE DU MUR DU CHATEAU FORT DE ZIMBABWE

Ce texte vous permet d’apprécier la situation réelle à l’intérieur des terres. Et il poursuit :
"Les révélations des navigateurs portugais du XVème au XVIIIème siècle fournissent la preuve certaine que l’Afrique nègre qui s’étendait au sud de la zone désertique du Sahara était encore en plein épanouissement, dans tout l’éclat de civilisations harmonieuses et bien formées. Cette floraison, les conquistadores européens l’anéantissaient à mesure qu’ils progressaient. Car le nouveau pays d’Amérique avait besoin d’esclaves et l’Afrique en offrait : des centaines, des milliers, de pleines cargaisons d’esclaves ! Cependant, la traite des Noirs ne fut jamais une affaire de tout repos ; elle exigeait sa justification ; aussi fit-on du Nègre un demi-animal, une marchandise. Et c’est ainsi que l’on inventa la notion du fétiche (portugais : feticeiro) comme symbole d’une religion africaine. Marque de fabrique européenne ! Quant à moi, je n’ai vu dans aucune partie de l’Afrique nègre, les indigènes adorer des fétiches (...) L’idée du "Nègre barbare" est une invention européenne qui a, par contre coup, dominé l’Europe jusqu’au début de ce siècle".

Et il ajoute encore :
« En 1906, lorsque je pénétrais dans le territoire de Kassaî Sankuru, je trouvai encore des villages dont les rues principales étaient bordées de chaque côté, pendant des lieues, de quatre rangées de palmiers et dont les cases, ornées chacune de façon charmante, étaient autant d’œuvres d’art. Aucun homme qui ne portât des armes somptueuses de fer ou de cuivre, aux lames incrustées, aux manches recouverts de peaux de serpents. Partout des velours et des étoffes de soie. Chaque coupe, chaque pipe, chaque cuiller était un objet d’art (...) En était-il autrement dans le grand Soudan ? Aucunement (...) L’organisation particulière des Etats du Soudan existait longtemps avant l’Islam, les arts réfléchis de la culture des champs et de la politesse... les ordres bourgeois et les systèmes de corporation de l’Afrique Nègre sont plus anciens de milliers d’années qu’en Europe (...) C’est un fait que l’exploration n’a rencontré en Afrique équatoriale que d’anciennes civilisations vigoureuses ». [2]

CONCLUSION :

Si on admet que l’intelligence humaine est universelle, reconnaissons le pour tout le monde, sans distinction de race ou d’origine ethnique. Toute attitude contraire dévoile, n’est-ce pas, un certain manque de respect pour l’humanité !

Source Africamaat

dimanche 20 décembre 2009

L’Afrique précoloniale était-elle exclusivement sauvage ?

Les films et autres documentaires occidentaux, relatifs à l’Afrique précoloniale et coloniale, nous renvoient en général une vision uniforme des sociétés africaines. Pour résumer, celles-ci sont exclusivement présentées à l’état sauvage. On est donc en droit de se demander si ces films ne relèvent pas tout simplement de la propagande coloniale.

1- Généralités

Les sujets diffusés par les documentaires ou les films occidentaux se bornent à véhiculer presque mécaniquement, l’image d’une Afrique précoloniale essentiellement primitive, peuplée de sociétés aux mœurs barbares.
On aurait pu penser, peut être naïvement, que la fin des colonies aurait indubitablement engendré l’émergence d’une certaine objectivité dans le traitement médiatique de l’histoire africaine. En fait, il n’en est rien car le colonialisme ayant cédé le pas au néocolonialisme (sa sœur jumelle), le besoin de justification de l’occident, est resté le même.

Dès lors, il nous revient de prendre conscience de l’effet néfaste de ces images sur les consciences des jeunes générations panafricaines et surtout de leur permettre d’accéder à une documentation plus objective afin qu’ils se fassent leur opinion de façon autonome.

2- Les témoignages des explorateurs

Nous disposons aujourd’hui de nombreux témoignages d’explorateurs étrangers qui nous permettent de nous faire une idée des habitudes vestimentaires des sociétés africaines précoloniales. Qualité des tenues vestimentaires rimant avec niveau civilisationnel, nous pouvons dès lors apprécier de façon plus précise, l’état des sociétés de l’Afrique précoloniale.

Commençons donc avec l’ethnologue allemand Léo Frobenius (1873-1938). Celui-ci a entrepris près d’une douzaine d’expéditions en Afrique noire entre 1904 et 1935. C’est donc un témoin oculaire qui nous a légué de précieuses descriptions des habitudes vestimentaires de bon nombre de peuples africains. Il raconte par exemple ceci [1] :
« En 1906, lorsque je pénétrai dans le territoire de Kassaî Sankuru, je trouvai encore des villages dont les rues principales étaient bordées de chaque côté, pendant des lieues, de quatre rangées de palmiers et dont les cases, ornées chacune de façon charmante, étaient autant d’œuvres d’art.
Aucun homme qui ne portât des armes somptueuses de fer ou de cuivre, aux lames incrustées, aux manches recouverts de peaux de serpents. Partout des velours et des étoffes de soie. Chaque coupe, chaque pipe, chaque cuiller était un objet d’art (...) En était-il autrement dans le grand Soudan ? Aucunement (...) L’organisation particulière des Etats du Soudan existait longtemps avant l’Islam, les arts réfléchis de la culture des champs et de la politesse... les ordres bourgeois et les systèmes de corporation de l’Afrique Nègre sont plus anciens de milliers d’années qu’en Europe (...)
C’est un fait que l’exploration n’a rencontré en Afrique équatoriale que d’anciennes civilisations vigoureuses ».

Un autre témoignage émanant du voyageur portugais Ca da Mosto à propos de la Gambie, fait au 15ème siècle, nous renseigne encore sur l’état des sociétés précoloniales [2] :
"Les gens (...) nous semblaient... très noirs, tous vêtus de chemisolles blanches de coton (...) plusieurs noirs (...) se transportèrent dans nos caravelles, les uns pour voir des choses nouvelles, les autres pour nous vendre des anneaux d’or et quelques petites besognes desquelles ils usent entre eux comme chemisolles, filets, drap de coton, tissus à la mode, les uns blancs, les autres bigarrés de verd blanc et bleu, et d’autres encore de rouge blanc et bleu, fort bien faits".
O. Dapper, un hollandais célèbre pour ses descriptions des sociétés africaines, nous révèle encore de nouvelles informations cruciales à propos des habitudes vestimentaires des habitants de la Volta, du Monomotapa et de la Guinée [3] :
« Dans l’Aboréa, proche de la Volta, tous les hommes parmi les Nègres portent une robe de toile de coton... et les femmes portent une robe faite à peu près comme celle des hommes (...)

Au Monomotapa, les rois ne changent point de mode, ils portent une robe longue d’un drap de soie tissu dans le pays ; ils portent au côté une serpe emmanchée d’ivoire (...) Les gens du commun s’habille de toile de coton et les grands, d’indiennes brodées d’or (...) Les habitants du royaume de Guinée échangent les toiles qu’ils font (avec leur coton ) (...)
Les Nègres de Wanqui ont de l’or et savent faire de forts jolis habits dont ils trafiquent avec les Acanistes ».

Au 16ème siècle, le célèbre voyageur arabe, Léon l’Africain, dont le vrai nom est en fait Hassan Ibn Mohamed el Wazzan ez Zayatte, nous a dressé, une rapide description des habitants du Dongola :
« Les habitants sont riches et civilisés, parce qu’ils font le commerce des étoffes, des armes et de diverses autres marchandises en Egypte ».
Cependant, l’explorateur arabe Ibn Batouta qui visita le Soudan en 1352, nous a légué une remarque intéressante sur l’intérêt de certains peuples africains pour la science [4] :
« Les habitants de Zâghah ont (...) beaucoup de zèle pour l’étude de la science ».
Il poursuit son récit par une description des séances publiques du roi Mandingue Soleiman Mança [5] :
"Le Sultan se tient très souvent assis dans une alcôve communiquant par une porte avec le palais. Du côté du michouer, cette alcôve a trois fenêtres en bois revêtues de lames d’argent et au-dessous, trois autres garnies de plaques d’or ou de vermeil. Ces fenêtres sont cachées par des rideaux qu’on relève aux jours de séance pour qu’on sache que le Sultant doit s’y trouver.
Quand il s’assoit, on passe à travers le grillage d’une des fenêtres, un cordon de soie auquel est attaché un mouchoir à dessin de fabrique égyptienne et aussitôt que le peuple l’aperçoit, on fait résonner les tambours et les cors (...) Dougha l’interprète se tient debout à la porte donnant sur le michouer, revêtu de riches habits de zerdkana et d’autres étoffes. Il est coiffé d’un turban à franges, façonné d’une manière très élégante d’après la mode du pays ; il porte à son côté, un épée à fourreau d’or ; il a pour chaussure, des bottes, privilège dont personne autre que lui ne jouit en ce jour ; il porte des éperons et tient en mains deux javelots, l’un d’or et l’autre d’argent, garnis de pointes de fer.
Les soldats, les fonctionnaires civils, les pages, les messouflits et toutes les autres personnes, restent au dehors du michouer dans une large rue plantée d’arbres (...) Chaque ferrari a un carquois au dos et un arc à la main ; il est à cheval et ses subordonnés, tant fantassins qu cavaliers, se placent devant lui....

Enfin terminons l’exploration de ces récits avec Léo Frobenius qui nous livre encore son appréciation des habitudes vestimentaires de certaines populations africaines de l’époque pré-coloniale [6] :
"Lorsqu’ils (les navigateurs européens) arrivèrent dans la baie de Guinée et abordèrent à Vaïda, les capitaines furent fort étonnés de trouver des rues bien aménagées bordées sur une longueur de plusieurs lieues par deux rangées d’arbres : ils traversèrent pendant de longs jours une campagne couverte de champs magnifiques, habités par des hommes vêtus de costumes éclatants dont ils avaient tissé l’étoffe eux-mêmes !
Plus au sud, dans le Royaume du Congo, une foule grouillante habillée de soie et de velours, de grands Etats bien ordonnés et cela dans les moindres détails, des souverains puissants, des industries opulentes. Civilisés jusqu’à la moelle des os ! Et toute semblable était la condition des pays à la côte orientale, la Mozambique, par exemple".

3- Conclusion :

La plupart des explorateurs cités sont des témoins oculaires. Leurs témoignages sont donc d’une importance capitale pour apprécier les degrés d’avancement des sociétés africaines précoloniales.
Ainsi, l’Afrique précoloniale a donc été habitée par des populations qui vivaient à des degrés variés de civilisation. Mais cette situation n’est pas exclusivement africaine puisque qu’à la même époque en Europe, il existait aussi des populations primitives. D’ailleurs, à toutes les époques historiques, ce fut le cas et cela pour tous les continents.

Par exemple, les sociétés gauloises étaient considérées comme primitives par les Romains.

Comment les Humains modernes noirs sont-ils devenus blancs ?

Mieux comprendre l’histoire de l’humanité pour combattre le racisme.

C’est par une question très simple à savoir, " Pourquoi certaines personnes ont la peau noire " que la petite Julie a interpellé les animateurs du site canadien cybersciences.com.

Réponse des spécialistes : La couleur de la peau est déterminée par une substance appelée mélanine. Plus la peau contient de mélanine, plus elle est foncée.

On en a la preuve lorsqu’on bronze, l’été : ce n’est pas le soleil en tant que tel qui colore notre peau, mais bien la mélanine sécrétée pour nous protéger de ses rayons. Car plus la peau est foncée, mieux elle filtre les rayons ultraviolets.

On pourrait donc répondre à ta question comme suit, Julie : Certaines personnes ont la peau noire parce que leur peau contient plus de mélanine et certaines personnes ont la peau blanche parce que leur peau contient moins de mélanine.

Mais ça ne nous dit pas pourquoi les êtres humains ont évolué dans des palettes de couleur aussi différentes...

En reculant de plusieurs millions d’années dans le temps, on comprend un peu mieux ce qui s’est passé. De quelle couleur étaient les tout premiers êtres humains selon toi ?

Un indice : ils habitaient en Afrique...

Eh oui, ils avaient une peau très foncée, adaptée au Soleil qui brille presque toujours, là-bas. À un moment donné, certaines populations ont migré vers d’autres continents, comme l’Europe.

Leur peau d’ébène a graduellement pâli, puisque le Soleil brillait beaucoup moins et que cette protection n’était plus nécessaire. Trop de mélanine représentait même un désavantage pour les Européens... Grâce au Soleil, le corps fabrique de la vitamine D, essentielle au bon développement des os. Quand le Soleil se fait rare, un filtre trop efficace prive le corps de cette précieuse vitamine !

Tu te doutes bien que tous ces changements ne se sont pas faits en quelques jours. Ni en quelques mois. Ni en quelques années. Pas même en quelques siècles... La peau des Africains partis conquérir de nouveaux mondes a pâli graduellement, sur des milliers de générations.

À certains endroits, comme en Asie, les nouveaux dosages de mélanine ont créé des peaux tirant sur le jaune. Ailleurs, elles sont devenues très blanches, rougeâtres ou café au lait... C’est ça, l’évolution !

- De Marie-Pier Elie pour cybersciences.com

mardi 3 novembre 2009

L’Afrique Vaincra : Libre échange avec Senfo Tonkam


Pour tous ceux et toutes celles qui veulent vraiment comprendre les mécanismes de l’oppression et de l’exploitation de l’Afrique et de la Diaspora Noire et savoir comment nous pouvons nous libérer de nos oppresseurs étrangers et leurs marionnettes locales et reconstruire l’Afrique.

C’est avec ces mots sans équivoque que Senfo Tonkam, ancien leader étudiant exilé en Allemagne, Révolutionnaire Noir, Intellectuel Afrocentriste et Militant Panafricaniste dénonce le discours arrogant et insultant du Président Français à Dakar, rappelle que la France doit tout à l’Afrique et aux Africains et exige le retrait des troupes françaises d’Afrique ainsi que le paiement par la France des Réparations au Peuple Noir : « Sarkoléon-le-petit devrait être reconnaissant à l’Afrique et aux Noir/es pour tout ce que son pays, lui et ses compatriotes blancs nous doivent. Pour cela, il doit apprendre à fermer sa gueule raciste-là et à être plus humble et plus respectueux vis-à-vis des Africain/es. Et la meilleure façon de commencer à nous prouver sa reconnaissance, c’est de respecter la mémoire de nos valeureux/ses Ancêtres et fermer sa grande gueule quand il s’agit de l’Afrique. Ensuite, il faut que [la France] retire ses troupes et ferme ses bases militaires en Afrique et arrête de se mêler de nos affaires intérieures. Enfin, il faut que [la France] nous paie les Réparations et Compensations qu’elle nous doit à cause des crimes contre l’humanité commis contre nous jusqu’à ce jour ».
Ce livre de Sylvia Bané intitulé « L’Afrique Vaincra » est un entretien sans complaisance et sans censure avec Senfo Tonkam,
En plus de la Françafrique et le néocolonialisme occidental en général, Senfo Tonkam revient sur les luttes pour la démocratie et les droits humains et passe en revue la situation politique sur le Continent. Il prend position sur la controverse avec ses anciens camarades du mouvement estudiantin, répond de façon posthume à Fochivé (le sinistrement célèbre et lugubre ancien chef des services secrets camerounais) qui l’avait criminalisé et diabolisé en le qualifiant de « terroriste » dans son livre.
Senfo Tonkam rejette le mythe Mandela, dénonce l’opportunisme et l’hypocrisie du pseudo-panafricanisme de Kadhafi et explique pourquoi l’Union Africaine-AU est un gadget vide qu’il faut dissoudre et remplacer par du vrai panafricanisme. Puis, il analyse la situation de la Diaspora Noire et montre comment le racisme est devenu une sorte de malédiction qui a gangrené la psychologie, la mentalité, la culture, la politique, l’économie et le système éducatif occidental tellement que tous les blancs sont des racistes jusqu’à ce qu’ils prouvent le contraire. Il s’élève fermement contre la tactique raciste des oppresseurs consistant à accuser les victimes et insiste que les Noirs ainsi que les autres races et peuples opprimés (Amérindiens, Rom, Inuits, Kurdes, Mongols, Tibétains, etc.) n’ont pas à s’excuser pour se défendre et se battre pour leur dignité et leur liberté par tous les moyens qu’ils jugent nécessaires.
Enfin, il diagnostique avec une remarquable lucidité le mal qui mine les relations entre les Africains du Continent et la Diaspora Noire et rappelle que ce n’est qu’ensemble que les deux composantes de la Nation Kamite peuvent se libérer et réaliser leurs aspirations : « les Continentaux/ales et la Diaspora doivent dialoguer, se rééduquer et se soutenir mutuellement pour que nous puissions nous libérer ensemble de la mentalité d’esclave qui nous pousse à nous rejeter les uns/es les autres et à servir les maîtres oppresseurs contre notre propre peuple. C’est la condition pour réaliser la révolution africaine et la renaissance panafricaine. Pour cela, nous devons comprendre que nos destins sont intimement liés.
Le Continent ne peut se libérer sans la Diaspora et les droits et la dignité des Noir/es ne seront jamais respectés dans la Diaspora tant que le Continent ne sera pas libre et assez puissant pour imposer le respect de la race noire aux autres peuples du monde ». Le livre se termine sur l’analyse de ce qui fait la force des Noirs, à l’issue de quoi Senfo Tonkam réaffirme sa foi inébranlable en l’avenir de l’Afrique : « rien ni personne ne peut empêcher les Noir/es de se libérer et de redevenir prospères un jour ».
Ce livre, écrit dans un langage simple et un style pédagogique est vraiment un must pour tout révolutionnaire Noir ou toute personne qui veut devenir plus efficace dans son engagement militant pour la Renaissance Panafricaine. En effet, Senfo Tonkam améliore nos connaissances sur l’histoire et les luttes du Peuple Kamite à travers le monde, sur les mécanismes de l’oppression et de l’exploitation de l’Afrique et la Diaspora Noire, sur la mentalité et les tactiques de nos oppresseurs étrangers et de leurs marionnettes locales et montre que les solutions à nos problèmes sont à chercher dans l’héritage que nous ont légué nos Ancêtres révolutionnaires.

In www.africamaat.com

dimanche 18 octobre 2009

Le GHANA est champion du monde de Football junior

L'Afrique est en pleine mutation, que ceux qui en doute regarde de près la victoire du GHANA en coupe du monde Junior. les Africains sont capables de relever tous les défis humainement possible. Demain nous pourrions remporter la Coupe du Monde des seniors.Qui en doute?

mardi 13 octobre 2009

Liste des inventions réalisées par des Noirs

Tu es Africain et digne de l'être, que personne ne te dise plus jamais que tu es un incapable. Regarde la liste et voies la contribution des Noirs à l'Histoire de l'Humanité.

Liste des inventions réalisées par des Noirs

LISTE NON-EXHAUSTIVE D’INVENTIONS RÉALISÉES PAR DES HOMMES ET DES FEMMES DE LA DIASPORA NOIRE.

1. LA LAMPE ÉLECTRIQUE : inventée le 13.09.1881 par Joseph V. Nichols et Lewis H. Latimer.

2. L’ANTENNE PARABOLIQUE : inventée le 07 juin 1887 par Granville T. Woods

3. LA PRODUCTION SUCRIERE AMELIOREE : inventée le 10 décembre par Norbert Rilleux

4. L’AIGUILLAGE DES TRAINS : inventé le 31 octobre 1899 par William F. Burr

5. L’EXCAVATRICE DES POMMES DE TERRE : inventée le 23 avril 1895 par F.J. Wood

6. CAPSULES DES BOUTEILLES ET JARRES : inventée le 13.9.1898

7. BIDON (JERRICANE) : inventé le 17 février 1891 par Albert C. Richardson

8. PANNEAU DE PROTECTION DES LITS : inventé le 13 août 1895 par Lewis A. Russel

9. MOTEUR A COMBUSTION : inventé le 05 juillet 1892 par Andrew J. Beard

10. MASQUE A GAZ : inventé le 13 octobre 1914 par Garett A. Morgan

11. BOUCHE DE SECOURS INCENDIE : inventée le 07 mai 1878 par Joseph R. Winters

12. LA CHAISE BALANCOIRE : inventée le 15 novembre 1881 par Payton Johnson

13. CHARPENTE METALLIQUE (DE VOITURE) : inventée le 02 février 1892 par Carter William

14. TABLE DE CUISSON A VAPEUR : inventée le 26 octobre 1897 par Carter William

15. LENTILLES DE PROTECTION DES YEUX : inventée le 02 novembre 1880 par Powell Johnson

16. L’ASCENSEUR : inventé le 11 octobre 1867 par Alexander Miles

17. LE TAILLE CRAYON : inventé le 11 octobre 1867 par John L. Loove

18. DISPOSITIF DE COUPLAGES DES VOITURES DE TRAIN : inventé le 10.10.1899 par Andrew J. Beard

19. LES MANEGES POUR DIVERTISSEMENT : inventés le 19 décembre 1899 par Granville T. Woods

20. LA CHEMINEE DE LOCOMOTIVE : améliorée le 23 mai 1871 par Landron Bell

21. LA LANTERNE ou LA LAMPE TEMPETE : inventée le 19 août 1884 par Michael C. Hamey

22. LE PIANO MECANIQUE : inventé le 11 juin 1912 par Joseph H. Dickinson

23. L’AMENAGEMENT DES WAGONS-LITS : inventé le 08 octobre 1870 par John W. West

24. LA BALANCE PORTABLE : inventée le 03 novembre 1896 par John W. Hunter

25. LES W.C ( TOILETTES ) : inventés le 19 décembre 1889 par Jérome B. Rhodes

26. LE CACHET ET LE TAMPON : inventés le 27 février 1883 par William B. Purvis

27. LE REFRIGERATEUR ( FRIGO ) : inventé le 14 juillet 1891 par John Stenard

28. L’INTERRUPTEUR ( LE COMMUTATEUR ) : inventé le 1er janvier 1889 par Granville T. Woods

29. LE REVELATEUR PHOTOGRAPHIQUE : inventé le 23 avril 1895 par Clatonia Joaquin Dorticus

30. LA GALOCHE ( COUVRE CHAUSSURE ) :inventée le 08 février 1898 par Alvin L. Rickman

31. LA MACHINE A COMPOSTER : inventée le 22 juin 1897 par William Barry

32. LA FONDEUSE-MOULEUSE : inventée le 14 mars 1876 par David A.Fisher

33. LE BALAI-LAVEUR : inventé le 13 juin 1893 par Thomas W.Steward

34. LA MACHINE A ECRIRE : inventée le 07 avril 1885 par Lee S. Burridge et Newman R. Mashman

35. LE PROTEGE-DOCUMENT ( papiers ) : inventé le 02 novembre 1886 par Henry Brown

36. LE MANCHE D’ENREGISTREUR : inventé le 08 janvier 1918 par Joseph Hunter Dickinson

37. LE SYSTEME D’ALARME DES TRAINS : inventé le 15 juin 1897 par Richard A. Butler

38. LA TERRINE ou LA MOULE A GLACES : inventée le 02 février 1897 par Alfred L. Cralle

39. LE SECHE-LINGE : inventé le 07 juin 1892 par George T. Sampson

40. LA PEINTURE ET LES COLORANTS : inventés le 14 juin 1927 par George Washington Carver

41. LES FREINS DE VOITURE : inventés le 06 août 1872 par John V. Smith

42. LA MACHINE A PETRIR : inventée le 07 août par Joseph H.Dickinson

43. LA MACHINE DE CORDONNERIE : inventée le 20 mars 1884 par Jan E. Matzeliger

44. LE STYLO PLUME A RESERVOIR : inventé le 07 janvier 1890 par William B. Purvis

45. LE TUNEL POUR TRAIN ELECTRIQUE : inventé le 17 juillet 1888 par Granville T. Woods

46. LE FEU DE SIGNALISATION (feu rouge) : inventé le 20 novembre 1923 par Garett A. Morgan

47. LA GUITARE : inventée le 30 mars 1886 par Robert F. Flemmings Jr

48. LA BOITE AUX LETTRES : inventée le 27 octobre 1891 par Philip B. Downing

49. LE PEIGNE A CHEVEUX : inventé le 21 décembre 1920 par Walter H. Sammons

50. LE TROLLEY ELECTRIQUE SUR RAIL : inventé le 19 septembre 1893 par Elbert R. Robinson

51. LES COUPES-BISCUITS MECANIQUES : inventés le 30 novembre par Alexander Ashbourne

52. LE FOUET BATTEUR D’ŒUFS : inventé le 05 février 1884 par Willis Johnson

53. LA TABLE DE REPASSAGE : inventée en 1892 par Sarah Boone

54. LES ROTATIVES DE PRESSE (imprimerie) : inventées le 17 septembre 1878 par W.A Lavalette

55. LE SYSTEME DE SECURITE DES ASCENSEURS : inventé le 02 avril 1895 par James Cooper

56. LA BALAYEUSE DES RUES : inventée le 17 mars 1890 par Charles B. Brooks

57. LE PORTE-BAGAGES DU VELO : inventé le 26 décembre 1899 par Jerry M. Certain

58. LES SYSTEMES ET LES APPAREILS TELEPHONIQUES : inventés le 11.10.1887 par Granville T. Woods

59. LA TONDEUSE A GAZON : inventée le 09 mai 1899 par John Albert Burr

60. LES VITESSES AUTOMATIQUES (des véhicules) : inventées le 06 décembre 1932 par Richard B. Spikes

61. LES POUBELLES (bac à ordures) : inventées le 03 août 1897 par Lloyd P. Ray

62. LA PRESSE A AGRUME : inventée le 08 décembre 1896 par John T. White

63. LES PORTES DE SECURITE (pour ponts à bascules) : inventées le 07 octobre 1890 par Humphrey Reynolds

64. LE THERMOSTAT : inventé le 06 mars 1928 par David N. Crosthwait Jr

65. LE CADRE DU VELO : inventé le 10 octobre 1899 par Isaac R. Johnson

66. LE FER A CHEVAL : inventé le 23 août 1892 par Oscar E. Brown

67. LE LANDAU (poussette) : inventé le 18 juin 1889 par William H. Richardson

68. LE PIEGE A RAT AUTOMATIQUE : inventé le 31 août 1881 par Williaù S. Campbell

69. LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE : inventée le 07 août par Robert P. Scott

70. LA SELLE DE CHEVAL : inventée par William D. Davis

71. LE MORS DE CHEVAL : inventé le 25 octobre 1892 par Lincoln F. Brown

72. LE COUVRE SABOT (pour chevaux) : inventé le 19 avril 1892 par Robert Coates

73. LA CROSSE DE GOLF : inventée le 12 décembre par George F. Grant

74. LE CONDITIONNEMENT D’AIR (split) : inventé le 12 juillet 1949 par Frederck M. Jones

75. LA GACHETTE DE FUSIL (le détonateur) : inventée le 03 mai 1897 par Edward R. Lewis

76. APPAREILS AUTOMATIQUES DE PÊCHE : inventés le 30 mai par George Cook

77. L’ARROSOIR DE GAZON : inventé le 4 mai 1897 par Joseph H. Smith

78. LE TELEGRAPHE DES CHEMINS DE FER : inventé le 28 août 1888 par Granville T. Woods

79. LES APPAREILS de TRANSMISSION de messages via l’électricité : inventés le 7 avril 1885 par Granville T. Woods

80. LE DISPOSITIF DE TRANSFERT des courriers postaux : inventé le 24 mai 1917 par J.C. Jones

81. EXTINCTEUR DE FEU : inventé le 26 mars 1872 par Thomas J. Martain

82. LE DISPOSITIF DE TRANSPORT DES FRETS : inventé le 10 octobre 1899 par John W. Butts

83. LE LIT PLIANT : inventé le 18 juillet 1899 par L.C. Bailey

84. LES TRINGLES DES RIDEAUX : inventés le 04 août 1896 par W.S Grant

85. LE CANAPE-LIT CONVERTIBLE : inventé le 05 octobre 1897 par J.H. Evans

86. LAVE-VITRES ELECTRIQUES : inventé le 27 septembre 1882 par A.L. Lewis

87. LA MOISSONNEUSE : inventée le 03 juin 1890 par H.L. Jones

88. LE DIRIGEABLE : inventé le 20 février 1900 par J.F. Pickering

89. LA RAMASSEUSE DE COTON : inventée le 05 juin 1894 par Georges W. Murray

90. LES LUBRIFIANTS DE MOTEUR : inventés le 15 novembre 1898 par Elijah Mc Coy

91. LA MACHINE DE GRAISSAGE A VAPEUR : inventée le 04 juillet 1876 par Elijah Mc Coy

92. BANDE MAGNETIQUE D’ORDINATEURS : inventée le 24 août 1971 par Larry T. Preston

93. LA PEDALE DE COMMANDE : inventée le 05 octobre 1886 par Minnis Hadden

94. ANTENNE DE DETECTION PAR RADARS : inventée le 11 juin 1968 par James E. Lewis

95. SUPERCHARGEUR POUR MOTEUR A COMBUSTION : inventé le 03 février 1976 par Joseph A. Gamell

96. Automatisation chargement et déchargement du courrier postal : inventée le 13.02.1945 par Gus Burton

97. ENGINS DE LEVAGE et MONTE-CHARGE : inventé le 02 mai par Mary Jane Reynolds

98. LA CELLULE ELECTRIQUE GAMMA : inventée le 06 juin 1971 par Henry T. Sampson

99. LE SYSTEME DE REFRIGERATION (FRIGO et CONGELATEUR) : inventé le 04 novembre 1879 par Thomas Elkins

100. LA SIGNALISATION (balises d’aéroport, grues, immeubles,...) : inventée le 30 mars 1937 par Lewis WW. Chubb

101. DOSAGE DE LA MELANINE : à partir de la peau, inventé par Cheikh Anta Diop

102. LE SHAMPOING : à partir de l’arachide, inventé par George Washington Carver

103. LE VINAIGRE : à partir de l’arachide, inventé par George Washington Carver

104. LE SAVON : à partir de l’arachide, inventé par George Washington Carver

105. LA POUDRE DE TOILETTE : à partir de l’arachide, inventée par George Washington Carver

106. LA FARINE : à partir de la pomme de terre, inventée par George Washington Carver

107. L’ENCRE : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

108. LE TAPIOCA : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

109. L’AMIDON : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

110. LE CAOUTCHOUC SYNTHETIQUE : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

111. LA CONSERVATION DES ALIMENTS : inventée par Lloyd A. Hall

112. LA STERILISATION DES ALIMENTS : inventée le 8 février 1938 par Lloyd A. Hall

113. MOUSSE IGNIFUGE CONTRE LE FEU : utilisée pendant la 2nd guerre mondiale, inventée par Percy L. Julian

114. SYNTHESE DE LA PHYSOSTIGMINE : pour le traitement du glaucome , inventée par Percy L. Julian

115. SYNTHESE DE LA PROGESTERONE : inventée par Percy L. Julian

116. SYNTHESE DE LA CORTISONE : inventée le 10 août 1954 par Percy L. Julian

117. SYNTHESE ORGANIQUE DE LA PHEROMONE : inventée par Bertram Oliver Fraser-Reid

118. SYNTHESE DE L’OLIGOSACCHARIDE : inventée par Bertram Oliver Fraser-Reid

119. FILAMENT DE CARBONE : pour la lampe à incandescence : inventé le 17 juin 1882 par Lewis Howard Latimer

120. APPAREIL DE REFROIDISSEMENT et DE DESINFECTION : inventé le 12 janvier 1886 par Lewis Howard Latimer

121. RHEOSTAT FIABLE : inventé par Granville T. Woods le 13 octobre 1896

122. TROISIEME RAIL : pour le métro, inventé par Granville T. Woods le 29 janvier 1901

123. UN FREIN AUTOMATIQUE à AIR COMPRIME : inventé par Granville T. Woods en 1905

124. UN FREIN ELECTROMECANIQUE : inventé par Granville T. Woods en 1887

125. UN INTERRUPTEUR AUTOMATIQUE de circuits électriques : inventé par Granville T. Woods en 1889

126. UNE COUVEUSE ARTIFICIELLE : inventé par Granville T. Woods en 1890

127. PACEMAKER (régulateur pour stimulateur cardiaque) : inventé par Otis Boykin

128. OPERATION A CŒUR OUVERT : inventé par Daniel Hale Williams le 9 juillet 1893

129. TEST DE DEPISTAGE DE LA SYPHILIS : inventé par William A. Hinton en 1936

130. COLLET pour les fractures cervicales : inventé par Louis Tompkins Wright

131. TRAITEMENT des MALADIES VENERIENNES (avec l’auréomycine) : inventé par Louis Tompkins Wrigh

132. CONSERVATION DU SANG : inventé par Charles Richard Drew

133. LA POLYTHERAPIE (utilisation de la chimiothérapie contre le CANCER) : inventée parJane Cooke Wright

134. TRANSPLANTATION du REIN (2ieme au monde) : par Samuel L. KOUNTZ

135. CONSERVATION du REIN (durant plus de 50 heures) : par Samuel L. KOUNTZ

136. ANTIDOTE contre les SURDOSES de BARBITURIQUE : inventé par Arnold Hamilton Maloney

137. MACHINE A MONTER LES EMPEIGNES (soulier) : inventé par Jan Earnst Matzeliger

138. FIXATEUR POUR CHEVEUX : inventé par Garrett A. Morgan

139. ANEMOMETRE : inventé par Philip G. Hubbard

140. CAMERA-SPECTROGRAPHE (transporté par Apollo 16) : inventé par George R. Carruthers

Source: www.africamaat.com